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mercredi 13 octobre 2010
Retour sur le livre de Patrice Allain-Dupré et Nathalie Duhard.

Ouvrage écrit en 97, fondamentalement et considérablement en avance à cette époque, il reste largement d’actualité (et même plus).

Les principes des méthodes et des techniques sont bien présentés et détaillés, et de façon intéressante. Le découpage de la discipline est efficace, permettant de définir une road(power)map pour ceux qui voudraient se lancer dans la pratique de l’IE. Les auteurs définissent très bien (de mon point de vue) les éléments fondateurs d’une vraie approche stratégique du management de l’entreprise s’appuyant sur une démarche IE. Je reprocherais (sinon ce n’est plus une critique ;) ) un manque de présentation opérationnelle plus « basique » ou plus « pratique » : les exemples proposés constituent une approche de la vision opérationnelle, mais ce sont des cas de hauts niveaux, difficilement transposables (pour une PME ou dans un cas d’affrontements informationnels, plus que de Guerre pure et dure).

Attention malgré tout à un point essentiel, soulevé (mais pas souligné) dans l’ouvrage, l’IE tient de la vision d’entreprise (seul moyen de l’implanter tant le calcul de ROI est quasi impossible). La greffe d’un pôle ou démarche IE, si la culture de l’entreprise ne s’y adapte pas, ne prendra pas. Ceci reviendrait alors à faire du One Shot, couteux, difficile à maitriser et donc potentiellement inefficace voire risqué (sauf mission de consultant, dont c’est le Job) : l’IE est un processus opérationnel itératif et à mémoire qui par conséquence doit s’appuyer sur la culture (i.e. volonté) de l’entreprise et se développer dans le temps. Le One Shot « JamesBondien » (surveillance, enquête, défense / attaque, gestion de crise, etc …) nécessite des compétences spécifiques, pour lesquelles, sans expérience, il vaudra mieux contacter des cabinets spécialisés. Mais des actions One Shot diligentées seront d’autant plus efficaces que le processus IE est en place dans l’entreprise.

(on rappellera le cas EDF contre Greenpeace (04/2009) qui montre que l’IE sans vision long terme et maitrise fait glisser, même les plus grands, vers la barbouzerie :
http://www.lemondeinformatique.fr/actualites/lire-edf-greenpeace-le-scandale-d-espionnage-fait-tache-d-huile-28454.html …)

Bref – c’est un excellent ouvrage, un must read et re-read.

Je passe au livre de John Nolan « Confidential », au premier abord, plus ardu et technique principalement orienté élicitation, analyse de source, … bref plus CIA, DCI et consort. Il est volumineux … mon retour ne sera donc pas pour demain ….

Fred


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lundi 7 juin 2010
Les éditeurs d’ERP (SAP, PeopleSoft, …) cherchent à créer de nouvelles perspectives de développement. Les grands comptes ayant déjà intégré les technologies (système principaux/noyaux sont développés), ce marché va se stabiliser autour des licences, des évolutions légales et technologiques et de l’ajout de quelques fonctions complémentaires. La croissance (telle que nous l’avons connue) du marché n’est donc possible qu’en changeant notre vision de la sphère économique. Un axe, largement identifié par tous les éditeurs, est le marché des PME. Mais pour créer de la croissance sur ce marché, déjà occupé par un certains nombre d’éditeur logiciel, il est préférable d’adopté une stratégie « Blue Ocean », plutôt que de rentrer dans frontalement dans une logique de compétition. La domination classique du marché, qui consisterait à racheter des éditeurs logiciels pour intégrer leurs technologies ou de développer des solutions logiciels spécifiques adressée aux PME est faisable mais correspond à une vision court-termiste du business, et il en résulterait un accroissement de la densité du marché, et une nécessité de gérer la compétitivité sur le marché des PME et celui des grands comptes.

La vision « individuelle client » a eu du sens jusqu’ici pour des raisons de visibilité des prospects. Il est facile d’identifier le top 100 des entreprises d’un pays et de leur proposer ce type de solution car leur taille le permet, leurs moyens et leurs besoins également. Pour ce qui est des PME, le challenge est tout autre. Les couts sont un point bloquant certes, mais pas seulement. Les besoins et les structures des PME ne justifient pas l’intégration d’un ERP, tout simplement. Une approche 2.0 des ERP, dans sa vision « réseau », réponds plus à ce besoin.

La dimension réseau est fondamentale dans l’appréhension des besoins des PME. Le besoin de structurer ses processus (un des enjeux majeur de l’intégration d’un ERP) n’aurait de sens, pour les PME, que pour faciliter la communication avec leurs clients ou fournisseurs. Autrement dit, un « ERP pour PME » doit non pas structurer une entreprise seule mais un ensemble, un tissu d’entreprises : in fine un réseau.

Les réseaux d’entreprises existent, de façon plus ou moins formelle. On peut penser aux groupements (centrales d’achats) de pharmacies, aux franchises de la distribution, …, mais aussi, aux conglomérats / consortiums, aux pôles de compétitivité, aux GIE, voire aux régions ou départements (qui nourrissent un vrai besoin de développement de leur bassin économique). Par la suite, structurer un réseau permet de créer un canal de diffusion d’information, en plus des outils classique que propose un ERP : Il s’agit de diffuser du contenu via le réseau structuré de l’ERP. Ce point permet entre autre de générer de nouveaux revenus (publicité / marketing potentiellement très ciblé, Définition d’espace de travail collaboratif inter entreprises, facilitation de business, …).

Les « Hubs d’experts » constituent un sous ensemble du système communautaire qui se veut standard mais qui doit être aménageable et évolutif. Partant d’un système standard, les PME se regrouperont naturellement par communautés de métier, de secteur ou d’expertise, exprimant des besoins spécifiques. Chaque communauté exprimera et spécifiera elle-même son propre besoin permettant de créer des add-on et d’entretenir le contentement de la communauté. Les savoirs se diffusant, et les principes d’entre aide étant importants dans les systèmes communautaires, ils limiteront les couts de formation et de support.

Le modèle in fine correspond à la création d’un réseau/tissu au travers de l’applicatif. Il s’appuiera sur la diffusion de contenu, sur la mise en relation spécifique (connexion par exemple des stocks d’un groupement avec un transporteur, etc ….) sur la définition d’espace d’échange spécifique (bourse business, …). Les outils de gestion étant un second aspect de la solution (outil de comptabilité, de gestion de stock, …). Les technologies pouvant supporter cette approche existe (clustering / cloud computing, …) et sont très fiable (il n’y a quasiment pas de perte ou d’indisponibilité sur les Facebook, Viadeo ou Gmail).

Au delà de l’ouverture d’une marché, l’intérêt pour un éditeur dans cette « approche réseau » est la stratégie de puissance et de domination qui en découle. Les SI (à tous les niveaux) ne peuvent plus être envisagés sous un autre angle que le « 2.0 » (entendre mise en réseau) et donc du collaboratifs, avec une obligation d’ouverture vers un secteur, un partenaire, …, et pas seulement entre les directions d’une même entreprise. La stratégie de domination réside dans la masse de PME touchées. Si vous capter tous les prestataires d’un grand compte, ce dernier aura l’obligation, afin d’optimiser la gestion des flux d’information et rester compétitif, d’y adhérer. Cela permet aussi d’ériger des normes et d’éditer les « règles du jeu ». La capacité à capter les PME permettra d’atteindre les grands comptes, l’entretien du réseau permettra d’assurer sa croissance et son impact dans l’économie, la maitrise de la communication sur se réseau assure le maintient des perceptions des acteurs économiques.

Concernant les solutions informatiques, des acteurs ont commencé à se positionner, proposant des outils (aujourd’hui plus des plateformes Outsourcées qu’un véritable réseau d’entreprises). L’idée est la réduction des couts avant tout. Cette logique tient aujourd’hui avec le contexte mais ne sera pas payante face à une logique de « business développement » que peut apporter une approche « ERP 2.0 ». Les éléments sont réunis pour déployer cette approche du marché des PME. La capacité de changement de vision des ERP et leur volonté d’investissement (avec le risque que cela comporte) est le dernier point à traiter avant que nous puissions poser le concept « d’entreprise 2.0 ».

Groupements d’entreprises :
http://www.chefdentreprise.com/Chef-d-entreprise-Magazine/Article/Groupement-d-entreprises-l-UNION-fait-la-FORCE-22505-1.htm

http://www.oseo.fr/votre_projet/commande_publique/etre_accompagne/questions_reponses/groupement_d_entreprises

Balbutiements des ERP 2.0 :
http://www.journaldunet.com/solutions/intranet-extranet/gerard-bialek-erp-2-0-qualiac.shtml

Fred


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mardi 1 juin 2010
Un petit post pour vous indiquer qu'une agence a été ouverte http://nanostrat.agence-presse.net/ .

Retrouvez les articles de Nanostrat sur http://nanostrat.wordpress.com/

Fred


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vendredi 23 avril 2010
La veille ... n'est pas un métier, à la marge, de classement d'information. C'est réellement une activité à par entière qui doit permettre de distinguer l'information utile, de la synthétiser et de se donner les moyens de comprendre son environnement informationnel qui, sur un plan business, est aussi important que la stratégie économique.

Les crises informationnelles sont légions, la politique est un domaine rompu à l'exercice mais les entreprises moins !! Et pour cause, en dehors des "Total" et autres holding qui s'accrochent fréquemment avec des ONG, la plupart des entreprises n'évaluent pas le risque !!

La veille (et/ou "contre veille") est une activité clef pour engager une crise informationnelle chez un concurrent ou anticiper une crise chez soit !

Les crises peuvent être de faible intensité ... parce que souvent spontanées et non dirigées, mais elles ont une résonance importante (iphone qui explosent (des 10aines de videos) ou encore les portables qui permettent de faire du popcorn (video 'youtube = 1428652 vues'!!)). et aussi le Cas Airbus Vs. L'Orgue: http://www.cafe-geo.net/article.php3?id_article=1728




L'influence, la gestion de l'image, les crises informationnelles sont peu connues ... encore une fois elles peuvent être largement commandités alors pourquoi se priver ?

Fred


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lundi 15 mars 2010
Commençons ici avec 2 liens assez ... voire très drôles. A l'heure ou le Geek est un phénomène de mode, les gens confondent la sécurité informatique et sécurité informationnelle ... le premier est le propre du Hacker le second est accessible à tous ceux qui ont quelques capacités intellectuelles et quelques facilités avec internet (googeliser notamment).

Ce billet est à mettre en lien avec un sujet précédent: http://innovation-strategie.blogspot.com/2010/03/les-rh-facebook.html

Les deux articles en question !!

http://www.rue89.com/2010/03/12/comment-un-hacker-a-penetre-la-boite-mail-de-deux-deputes-142539?page=2#comment-1373690


http://www.lemonde.fr/technologies/article/2010/03/12/pirater-une-boite-mail-peut-se-reveler-un-jeu-d-enfant_1318085_651865.html#xtor=AL-32280265


Petite réaction sur le sujet :

La question est traitée depuis plus d’un an !! Une démo a été faite en mars 2009 blog orange video, cf. mon billet RH & facebook .

Quid de la LOPPSI2 (en ce moment au sénat, je crois): http://www.assemblee-nationale.fr/13/rapports/r2271-a0.asp. Elle va très largement bénéficier de la psychose sur la cybercriminalité!!

Ces sujets imposent aux journalistes de creuser un minimum … car ne pas se demander le lien entre les buzz et la production/validation de lois est un problème (qui devient récurrent à mon gout).

Dans la même veine et pour aller plus loin :

Pour l’exercice, un autre sujet dans la même veine qui est l’usurpation d’identité est à surveiller (quid de la biométrique/débat informatique et liberté) : http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2009/10/06/01016-20091006ARTFIG00305-usurpation-d-identite-plus-de-210000-victimes-par-an-.php.

... bref il faut faire attention à ne pas buzzer dans tous les sens, et inquiéter les gens pour alimenter un lobbying pro HADOPI, LOPPSI etc … sans se poser de question [Je ne porte pas de jugement sur ces lois, mais sur le Lobbying derrière Oui.]

Une petite Video ... pour expliquer le coté législatif de la chose et les objectifs:



Comme d'habitude, au courant des risques: n'hésitez pas à en profiter pour mieux vous protéger ... car après tout pourquoi se priver.

Fred


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lundi 8 mars 2010
Dans ce billet, je souhaite traiter (effleurer) des réseaux sociaux. Le Web 2.0, que dis je l'entreprise 2.0 sont des thèmes qui vont fleurir largement dans les mois à venir. (en tout cas de façon plus pratique et pragmatique que cela a été jusqu'à présent).

Certains y verront une faille, et d'autres un moyen, et quoi qu'il en soit, la maitrise des réseaux sociaux est un enjeux majeur dans le future de la gestion des ressources humaines, et également dans la réalisation de nouveau produit et service.

Pour faire écho à une vidéo sur la TV Orange Business, voici un petit focus sur les risques avérés (je l'ai testé mais je n'ai piraté personne rassurez vous, en tout cas c'est édifiant) liés aux réseaux sociaux.




Mais les réseaux sociaux sont aussi une formidable opportunité pour la gestion des talents. Combien de Hub viadeo, linkedin renferment des spécialistes identifiables facilement ? et ces communautés, pourquoi ne pas les créer avec votre entreprise pour diffuser vos capacités et compétences (marketing presque gratuit)? Comment "plaire" à un haut potentiel en étudiant quelques minutes ses profils copain d'avant et facebook ?

Sans aller jusqu'à la manipulation, sachez que les gens sont sensibles à cette compréhension humaine au delà de la rétribution ... alors pourquoi se priver !

Fred


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Bonjour à ceux qui viendrons me rendre visite. Un petit mot sur le pourquoi du blog (même si finalement il n'y a pas de raison ou que peu de personne s'encombre de ce genre de question).

Bref,  le principe est de traiter du conseil, de l'innovation, et de stratégie le plus largement possible (i.e. RH, Techno, ...).

Mon idée est de lancer des sujets (business) et d'avoir une interaction et une vrai réflexion (ensemble j'entends).

Voila alors à vos plumes, réfléchissons et qui sait peut être qu'un décideur aura vent de nos idées !!

Commençons avec une petite vidéo ... (A prendre avec du recul certes ...)
Ensuite regardez votre entreprise, votre voisin ou vous même et commençons a produire du jus !!



Fred


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